24 février au 4 juin 2016

Des lettres et carnets de combattants de la Grande Guerre, écrits dans la boue et le sang... Plusieurs auteurs adaptent en bande dessinée ces témoignages les plus touchants et remarquables.

Un certain nombre de lettres et journaux intimes rédigés dans la boue des tranchées ont été recueillis en volume puis adaptés en bande dessinées par un panel d'auteurs. Dans le cadre du Centenaire 14-18, un florilège de ces pages, publiées au éditions Soleil a été présenté en mai 2015 à la Cité du Livre d'Aix en Provence. Les lettres originales sont reproduites en regard de leur interprétation en dessin et trouvent une résonance émotionnelle forte encore cent ans après,

Dans le cadre des "Mardis du Patrimoine"

en partenariat avec les Archives municipales de Martigues :

Mardi 19 avril 18h30 - Conférence, salle du forum par Jean-Pierre Guéno

Normalien, historien, écrivain, Jean-Pierre Guéno se définit comme un «passeur de mémoire» et pense que l’histoire doit être subversive, qu’elle doit rester une science de l’éveil pour ne pas devenir une science de l’anesthésie. Depuis plus de 16 ans, le passeur des «paroles de poilus» est l’auteur d’une soixantaine de livres et ne cesse de poser son stéthoscope sur la mémoire du peuple.

En accompagnement de l’exposition, il animera une conférence intitulée Belle époque : le chaudron de l’apocalypse. "La Grande Guerre fut bel et bien précédée par une véritable première guerre mondiale, totalement absente de nos livres de classe : celle de la guerre coloniale. Une guerre économique et stratégique dont la violence fut réimportée en Europe, entre 1914 et 1918. La « belle époque », c’est un peu le chaudron des deux vagues d’apocalypse".

• 17h30 visite de l'exposition « Paroles de poilus » par Jean Pierre Guéno
• 18h30 conférence de Jean Pierre Guéno,

La Grande Guerre fut bel et bien précédée par une véritable Première Guerre mondiale, totalement absente de nos livres de classe : celle de la guerre coloniale. Une guerre écono­mique et stratégique dont la violence fut réimportée en Europe, entre 1914 et 1918. La « belle époque », c’est un peu le chaudron des deux vagues d’apocalypse qui ont ravagé le monde entre 1914 et 1945.

Rencontre animée autour de l’œuvre « Le fantôme arménien » avec Thomas Azuelos, auteur de cet album de bande dessinée documentaire sur la mémoire arménienne, aux éditions Futuropolis

Thomas Azuelos est auteur de BD (Abigaël Martini, éditions Carabas), dessinateur d'animation et illustrateur de presse, il collabore au Monde,  au Monde des Livres, et  réalise une chronique dessinée. Le ventre de Marseille, tout d'abord sur le site Rue 89 et plus régulièrement dans CQFD journal mensuel de critique sociale.

L'association ARAM (association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne) sera présente.

Au cours de la soirée, Maud Blasco , responsable des Archives de la Ville de Martigues interviendra pour nous éclairer sur l'immigration arménienne à Martigues à partir des années 20.

Ponctuations musicales d'Angélique Minassian et d'Anahit Karapetyan.

Renseignements et réservations au 04 42 44 30 65

Tarif : entrée libre